Romantique et déchirant, ce chef-d’œuvre de Betolucci donne l'occasion d'admirer un Marlon Brando dans un forme olympienne.
Il joue Paul, un quadragénaire américain dont la femme vient de se suicider. Il rencontre Jeanne (jouée par Maria Schneider) et s'en suit alors une relation charnelle houleuse et particulièrement étrange car Paul ne vient rien savoir du passé de Jeanne, pas même son nom. Mais leur idylle n'est pas à l'abri de leur propres préoccupations et peurs.
Ce qui les attire au début les séparera à la fin du film. Entre ces deux extrêmes, des répliques mordantes et des scènes de vie saisissantes vont les mener inéluctablement vers une fin tragique.
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29 janv. 2012
22 janv. 2012
[Cinema] Paye ta Toile #13 : La Chatte sur un Toit Brûlant
Ce soir on va parler psychodrame avec La Chatte sur un Toit Brûlant. Tiré de la célèbre pièce de Tennessee Williams.
Brick (Paul Newman) et Maggie (Liz Taylor) sont un couple qui bat de l'aile. Lui en veut a Maggie pour le suicide de son meilleur ami, Skipper et ne veux plus assumer son devoir conjugual (faire crac crac avec elle quoi).
En plus, le père de Brick, Big Daddy, qui est malade revient pour fêter son anniversaire. Seulement, Gooper, son frère compte bien s'approprier un grande partie de l'héritage.
Bigg Mama, elle, en veut a Maggie de ne pas lui avoir donné de descendant.
Toutes ces rancœurs se percutent, s'émulsionnent et finissent par exploser.
Il est assez difficile d'adapter un pièce de théâtre mais Richard Brooks s'en est très bien sorti. La tension et plus que palpable, et quand elle atteint son paroxysme, on jubile.
Un grand classique.
La chatte sur un toit brulant - Trailer par enricogay
Brick (Paul Newman) et Maggie (Liz Taylor) sont un couple qui bat de l'aile. Lui en veut a Maggie pour le suicide de son meilleur ami, Skipper et ne veux plus assumer son devoir conjugual (faire crac crac avec elle quoi).
En plus, le père de Brick, Big Daddy, qui est malade revient pour fêter son anniversaire. Seulement, Gooper, son frère compte bien s'approprier un grande partie de l'héritage.
Bigg Mama, elle, en veut a Maggie de ne pas lui avoir donné de descendant.
Toutes ces rancœurs se percutent, s'émulsionnent et finissent par exploser.
Il est assez difficile d'adapter un pièce de théâtre mais Richard Brooks s'en est très bien sorti. La tension et plus que palpable, et quand elle atteint son paroxysme, on jubile.
Un grand classique.
La chatte sur un toit brulant - Trailer par enricogay
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15 janv. 2012
[Cinema] Paye Ta Toile #12 - Paranoid Park
Pour moi, ce week-end, c'était le week-end cinéma dramatique. Après m'être pris là la tête avec Le Gerrier Silencieux (grosse claque aussi), j'ai maté Paranoid Park de Gus Van Sant (Harvey Milk, Elephant). Tiré du roman de Blake Nelson, Paranoid Park est le nom du skate park ou se retrouvent les personnages du film. On y suit Alex (Gabe Nevins), jeune skatteur sans histoires doté d'une belle petite gueule, d'une jolie petite amie (Taylor Momsen) mais aussi de parents en instance de divorce. Une vide d'adolescent presque routinière qui va prendre un tout autre tour après une banale soirée avec des amis : il se rend coupable du meurtre d'un agent de sécurité ferroviaire.
S'en suit alors tout un débat intérieur pour savoir s'il doit avouer son crime ou non. La tension est à couper au couteau malgré une mise en scène paresseuse.La question que pose ce long-métrage est comment peut-on faire des choses aussi graves aussi jeune ?
Et ce n'est pas la première fois que Gus Van Sant s'attaque à ce thème; en 2003, il l'avait déjà fait avec Elephant.
Le film est insouciant du fait de son scénario décousu et reste donc en accord avec le personnage principal. Les autres personnages sont aussi d'un naturel déconcertant, naturel qu'on aurait pas ressenti chez des acteurs très connus.
Paranoid Park est un chef d'oeuvre, d'ailleurs c'est pas moi qui le dit, c'est le Festival de Cannes de 2007.
Une grosse claque donc.
S'en suit alors tout un débat intérieur pour savoir s'il doit avouer son crime ou non. La tension est à couper au couteau malgré une mise en scène paresseuse.La question que pose ce long-métrage est comment peut-on faire des choses aussi graves aussi jeune ?
Et ce n'est pas la première fois que Gus Van Sant s'attaque à ce thème; en 2003, il l'avait déjà fait avec Elephant.
Le film est insouciant du fait de son scénario décousu et reste donc en accord avec le personnage principal. Les autres personnages sont aussi d'un naturel déconcertant, naturel qu'on aurait pas ressenti chez des acteurs très connus.
Paranoid Park est un chef d'oeuvre, d'ailleurs c'est pas moi qui le dit, c'est le Festival de Cannes de 2007.
Une grosse claque donc.
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13 janv. 2012
[Cinema] Wes Anderson - Moonrise Kingdom Trailer
Un nouveau film de Wes Anderson (La Famille Tenenbaum, La vie Aquatique, Rushmore), c'est toujours un événement. Moonrise Kingdom est un film sur l'univers de l'enfance, thème cher au célèbre réalisateur.
Le synopsis : dans une ville insulaire non loin de la Nouvelle Angleterre, deux enfants filent le parfait amour et décident de s'enfuir et tout les habitants partent à leur recherche.
L'intrigue se déroule au coeur des années 60, une époque récurrente dans l'oeuvre de Wes Anderson du moins au niveau de la bande son et des costumes.
Le casting est de rigueur : Bill Murray, Bruce Willis et Jason Schwartzman (son acteur fétiche). Par contre il nous faudra être patients et attendre le 12 mai prochain pour le voir.
D'ici-là, consolons-nous avec cette bande annonce de toute beauté.
8 janv. 2012
[Cinema] Paye Ta Toile #11 - L'Amour Dure Trois Ans
Hier soir j'étais avec mes potes à l'avant-première de l'Amour dure trois ans au Grand Rex. Je ne vais pas m'étendre sur les à côté - accueil cool, salle grandiose, blagues de Gaspard Proust - concentrons nous sur le film.
Grand fan de Beigbeder, j'ai été quelque peu déçu par le film en lui-même. Sûrement à cause des moments assez mielleux voire niais et aussi par le rôle de faire valoir que joue Joey Starr. Cependant j'ai quand même passé un bon moment au rythme des répliques mordantes et des scènes hilarantes du film. Les acteurs jouent tous juste sauf peut-être Louise Bourgoin qui compose un second rôle poussif.
On a de bonnes surprises en découvrant un Nicolas Bedos tout à fait dans son rôle de mari cocu. Mais surtout le moment où j'ai le plus rigolé, fut dans les scène avec Valérie Lemercier qui joue l'éditrice de Marc Maronnier (Gaspard Proust). Si vous ne pouvez pas encadrer Beigbeder ou les autres acteurs du film, allez-y au moins pour elle ; vous ne serez pas déçu.
L'Amour dure trois ans , c'est l'histoire du bobo parisien qui élabore, suite à son divorce, la théorie fumeuse selon laquelle l'amour durerait trois ans et qui se rend compte, un peu tard, que c'est faux.
Il y a des incohérences par rapport au livre mais c'est bien normal ; je vous rappelle qu'il y a plus d'un mois, un certain Spielberg a mixé trois albums de Tintin pour en faire un film (sacrilège!); alors soyons cléments.
Pour un premier essai derrière la caméra, Beigbeder s'en sort bien, le film est teinté de cette amertume insolente, imprégné de ce cynisme comique qui fait le propre du l'écrivain. Tout le film est investi de cette trame "trashy-comique" et c'est bien ça le plus important.
Grand fan de Beigbeder, j'ai été quelque peu déçu par le film en lui-même. Sûrement à cause des moments assez mielleux voire niais et aussi par le rôle de faire valoir que joue Joey Starr. Cependant j'ai quand même passé un bon moment au rythme des répliques mordantes et des scènes hilarantes du film. Les acteurs jouent tous juste sauf peut-être Louise Bourgoin qui compose un second rôle poussif.
On a de bonnes surprises en découvrant un Nicolas Bedos tout à fait dans son rôle de mari cocu. Mais surtout le moment où j'ai le plus rigolé, fut dans les scène avec Valérie Lemercier qui joue l'éditrice de Marc Maronnier (Gaspard Proust). Si vous ne pouvez pas encadrer Beigbeder ou les autres acteurs du film, allez-y au moins pour elle ; vous ne serez pas déçu.
L'Amour dure trois ans , c'est l'histoire du bobo parisien qui élabore, suite à son divorce, la théorie fumeuse selon laquelle l'amour durerait trois ans et qui se rend compte, un peu tard, que c'est faux.
Il y a des incohérences par rapport au livre mais c'est bien normal ; je vous rappelle qu'il y a plus d'un mois, un certain Spielberg a mixé trois albums de Tintin pour en faire un film (sacrilège!); alors soyons cléments.
Pour un premier essai derrière la caméra, Beigbeder s'en sort bien, le film est teinté de cette amertume insolente, imprégné de ce cynisme comique qui fait le propre du l'écrivain. Tout le film est investi de cette trame "trashy-comique" et c'est bien ça le plus important.
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28 déc. 2011
[Video] BAD ASS - Trailer
He's MEAN, He's Angry, He's Old ! Tel sont les mots qui marquent au sortir du trailer du film Bad Ass. Un titre qui n'est pas sans rappeler Sweet Sweetback Badass Song (de Melvin Van Peebles) ou encore Baadasssss! (de Mario Van Peebles).
L'histoire est ici tout autre puisque l'on suit les aventure d'un sexagénaire qui rend la justice à coup de poing. Un vieil homme barbu, costaud et coiffé d'une casquette... ça ne vous rappelle rien ? Epic Beard Man !
Si c'est non, voilà de quoi vous rafraîchir la mémoire. On ne sait pas quand le film sortira mais je pense que le buzz est assuré car il me semble qu'aucun film n'a été tiré d'une vidéo virale auparavant. Et qui mieux que Danny Trejo pouvait incarner ce retraité bagarreur.
Je ne sais pas pour vous, mais dès qu'il sort, je campe devant la salle de cinoche la plus proche !
Plus d'infos sur la page facebook.
31 oct. 2011
[Film] Paye Ta Toile #6 SCUM
On ne peux pas faire plus mouvementé comme histoire que celle du film Scum. D'abord réalisé par Alan Clarke pour le compte de la BBC en 1977, le film intitulé ''Play For Today" est censuré (il sortira en 1991). Clarke le tourne de nouveau et le sort en 1979 sous le nom de Scum.
Vous l'aurez sans doute deviné, le Dog Pound de Kim Chapiron est en fait une adaptation de Scum à notre époque et donc avec une dimension et des enjeux différents.
Ce long-métrage orifinal nous plonge dans l'univers d'un sombre centre de redressement britannique où la violence entre pensionnaires n'a d'égale que celle des surveillants envers ces derniers. Dans ce bourbier, trois nouvelles recrues font leur entrée et sont maltraités par Pongo le caïd des lieux, Carlin le plus intrépide des trois, ne semble pas l'entendre de cette oreille.
Ce drame est une oeuvre brute de décoffrage, manichéenne mais surtout subjugante de sincérité. Laissant peu de place à l'espoir, Clarke empêche ici d'analyser quoi que ce soit et confine à l'aspect charnel et immédiat des choses.
Regardez, si vous l'osez.
Le Coffret trois DVD en hommage à Alan Clarke est en vente chez Potemkine.
Ou alors téléchargez-le sur Les Introuvables.
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15 août 2011
Paye Ta Toile #1 : Punishment Park
Certains réalisateurs aiment à brouiller les pistes concernant leurs œuvres. C'est le cas de Peter Watkins , obscure réalisateur américain à qui ont ne reconnait que de modestes succès. Mais cela ne fait pas de lui un artiste raté car si ses films ont rencontré des avis c'est bien parce qu'ils dérangeaient, bousculaient les pensées établies. Disons-le tout de go, Watkins est un agitateur, un provocateur aux dents longues prêt à tout pour réveiller les esprits.
La guerre est la violence sont ses sujets fétiches; ils les utilise afin de dénoncer les aberrations de celles-ci. Watkins ne mâche donc ni ses mots ni ses images pour parvenir à ses fins surtout à une époque ou la chasse au sorcière, la ségrégation raciale et la guerre au Viet-Nam ont plongé les Etats-Unis dans un des moments les plus sombres de son histoire.
Punishment Park, sorti en 1970 (édité en DVD en 2002) se base sur le McCarren Act, une loi permettant d'incarcérer quiconque "est susceptible de porter atteinte à la sécurité intérieure". Partant de cet acte, le gouvernement commence à voir dans les militants pour l'égalité raciale et les défenseurs de la liberté d'expression une menace pour l'état.
Les représentants de ces mouvements contestataires passent devant un jury populaire acariâtre et inquisiteur. Le choix leur est laissé : la prison ou Punishment Park.
Le parc en question est perdu dans un désert du sud des Etats-Unis. Le but ? Les condamnés doivent le traverser sans eau ni nourriture en direction d'un drapeau américain situé à plusieurs heures de marche du point de départ. Et pour corser le tout, ils doivent y parvenir sans se faire capturer par les policiers armés qui les traquent.
Cache-cache insoutenable, traversée douloureuse, Punishment Park met en exergue les symptômes d'une société qui perd les pédales, se laisse aveugler par la peur et en vient à violenter ses propres enfants.
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23 mars 2011
Liz Taylor : Cléopâtre tire sa révérence
Tout Hollywood pleure la disparition de l'une de ses étoiles les plus éclatantes. Liz Taylor fit les beaux jours de l'industrie américaine du cinéma entre 1950 et la fin des années 1980.
Nous ne nous attarderons pas sur son enfance ou même sur ses multiples mariages, car, il faut l'avouer on s'en tape un peu.
Ce qu'il faut retenir d' Elisabeth Taylor c'est une carrière commencé dès l'âge de dix ans dans La Fidèle Lassie en 1943. Ensuite elle enchainera les succès (dont Une Place au Soleil en 1958 et La Chatte Sur Un Toit Brûlant en 1958). Lizbeth jouera aux côtés des plus grands, de James Dean à Paul Newman en passant par Richard Burton.
Elle réussit à se hisser parmi les meilleurs actrices de tout les temps grâce à son acharnement à vouloir entrer dans un rôle. Elle fut éblouissante dans Cléopâtre en 1963. Mais le rôle qui lui valut la consécration fut sa prestation dans Qui a peur de Virginia Woolf ? en 1966. Elle se vieillit de vingt ans et perdit près de quinze kilos afin de jouer ce rôle et le résultat fut plus que probant, la presse la disait littéralement habitée par le personnage tourmenté. Elle reçu évidemment un deuxième Oscar amplement mérité.
Le septième art lui est redevable car, tout au long de sa carrière, Liz Taylor n'eut de cesse de jeter à la face du monde sa beauté insolente ainsi que son talent déconcertant.
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