Amis de l'automobile et des bolides rutilants, lâchez vos voitures miniatures et venez vivre votre addiction pour les jolies carrosseries au V8 Hotel de Stuttgart. Bon, c'est un peu loin, convenons-en; mais ça vaut le détours.
Le V8 fait figure d'ovni en matière d'hotel, vous pourrez vous rafraîchir dans la suite carwash Mercedes, vous reposer dans le garage Morris Minor ou encore entamer une ride endiablée dans la suite drive-in Cadillac.
Mais ce n'est pas tout, pour la modique somme de 485 euros, vous pourrez vous la raconter pendant toute une nuit, dans le ballon dirigeable de l'hotel, aménagé avec un sauna géant. L'Hotel V8 est la bonne destination où vous pourrez traîner vous et votre chéri(e) pour le temps d'un week-end. Après, on dit ça, on dit rien.
Vous en avez marre des glaces traditionnelles? Valentin Beinroth et Florian Janett on exaucé vos envies. Ces deux designers allemands à l'esprit tordu, on eu la bonne idées casser l'image proprette de la bonne vieille glace en la calquant sur le moule d'un véritable pistolet Desert Eagle. Il fallait y penser. Maintenant, nous aurons plus l'air de suicidaires en puissance que de consommateurs de crème glacée sains d'esprit. Ce petit dessert trash et subjectif casse déjà la baraque en Allemagne, espérons que nous pourront nous aussi bientôt faire flipper les passants puritains de nos rues françaises.
Dans bon nombre de domaines,les fratries dominent : les frères Cohen, les frères Gallagher pour ne citer qu'eux. Aujourd'hui dans la famille électro, on demandera les frères Cedric et Didier Engels. Les deux frères, plus connus sous le nom de Hermanos Inglesos, sont les nouveaux espoirs de la scène électronique belge. Leurs compatriotes,les 2ManyDjs et autres The Glimmers, ont du mouron à se faire. Les Hermanos Inglesos partent à l'assaut du monde, armés de leurs beats veloutés. Leur nouvel EP Wonderland est sortis depuis peu. Voici le clip de la version enregistrée en collaboration avec la chanteuse Meme. Les deux frères ont souhaité reprendre le thème fantasmagorique d'Alice aux Pays des Merveilles pour mieux le détourner. Alice devient alors un moineau qui gobe une baie qui a tout les effets du LSD. Et le véritable voyage psychédélique commence au son de la ritournelle chimérique des Hermanos Inglesos.
OneTrigga ou l’une des trouvailles supplémentaire de DJ Khaled, l’un des DJ les plus cotés sur la cote Est américaine. Après la sortie de ses 4 albums solo comme We The Best ou plus récemment Victory, sur lesquelles ont ne veux vraiment pas s’attardé, DJ Khaled se consacre (Dieu merci) encore à son terrain de prédilection, la production. Le membre de la Terror Squad devient très vite une véritable machine à fric suite à des collaborations avec Fat Joe, Rick Ross, Fabolous, T-Pain, …
Il en va de même pour ses albums où l’animateur, sur la radio floridienne WEDR, réussit à réunir tout le gratin du moment (Lil Wayne, Kanye West, Ludacris, John Legend, …). Devenu une référence outre atlantique, DJ Khaled commence, également, à imposé, de plus en plus, son style en Europe.
Le fait de ne composer, généralement, qu’avec des célébrités pourraient être source de reproche mais le DJ natif de la Nouvelle Orléans ne s’arrête pas là et essai de dénicher de nouveau talent à la culture Hip-hop. Il a ainsi permis la parution de la mixetape Bipolar de OneTrigga, dont le très bon Take Off est le premier extrait. Et pendant que vous découvrez le talent de OneTrigga ont ne peut que conclure sur l’arrivée, dans les mois à venir, du nouvel album de DJ Khaled qui s’intitulera We The Best Forever.
Cette semaine un peu spéciale ne pouvait se finir qu’avec un hommage à la grande Aaliyah. Voila maintenant plus de 9 ans que la reine du RNB n’est plus et cela à notre plus grand regret. Découverte par R.Kelly, la carrière Aaliyah Dana Haugton de 1993 à 2001 va connaître une ascension fulgurante. Cinéma, musique, critique, … tout réussie à la diva jusqu’à son accident d’avion le 25 août 2001 à seulement 22 ans. A l’écoute de sa musique on ne peut qu’admettre que 9 ans plus tard elle est toujours la reine d’un RNB en perdition.
C'est entre New York et le Québec qu'est né "The Suburbs", le tout nouvel album d'un tout nouveau Arcade Fire qui au passage signe ici la un retour excitant.
L'album "Funeral" avait révélé le collectif québécois au grand public, un condensé noir et mélancolique mais qui leur valait déjà le titre de "sauveur su rock" . Nommé aux Grammy Awards en 2006 dans deux catégories dont celle du meilleur album rock, leur second album " Neon Bible" est élevé au rang de mythe et confirme le succès populaire du collectif montréalais.
Le résultat jusqu'ici était la certitude qu' Arcade Fire incarnait la figure de proue d'un rock indépendant en quête de nouvelles fraicheurs. Arcade Fire est cet élève indiscipliné, sombre et rageur qui a longtemps eu le mérite de faire jalouser ses petits camarades. Parce que ce qui énerve chez le collectif québécois c'est cette nonchalance à composer des hymnes rock débordant de sincérité. Balancé entre la douceur des rythmiques acoustiques et les envolées rageuses du violon, on a sans cesse l'occasion de se sentir mal, rassasié d'une mélancolie sans fin. Mais au final, on aime ça.
Bien décidés a ne pas nous laisser sur notre faim , Arcade Fire...
Gant U.S.A a germé dans l'esprit prolifique d'un immigrant ukrainien du nom de Bernard Gant. Tout remonte aux années 1940; le père Gant se lance alors dans la production de chemises. Il redessine tout d'abord la forme de la chemise en elle-même en créant le col à boutons. Puis il se démarquera par la finition exceptionnelle de ses pièces. Depuis Gant a étendue sa gamme de vêtements par le biais de la ligne plus sportswear nommée Rugger créée en 1973. Voici un aperçu de la collection Printemps/Eté 2011. Elle reflète le flegme américain de la petite bourgeoisie de la côte Est. On sent un subtil compromis entre l'esprit de détente et l'élégance du dandy américain. La collection se met à l'heure du bermuda, tout en gardant la veste cintrée de rigueur. Gant redessine le dandysme à sa manière et donne le ton pour la prochaine saison estivale.
Le Vogue US de septembre se fait attendre. On murmure déjà que ce serait la meilleurs parution de l'année pour la bible la haute couture. En attendant, Street Dandy's vous donne un aperçu de l'édition du mois prochain. Vogue tire maintenant son inspiration des années 1950. Pour l'occasion, la rédaction a fait appel au duo de photographes Mert and Marcus et au top model Lara Stone. Cet éditorial livre les nouvelles tendances vintage. Ce sont donc les standards de la mode d'après guerre qui sont remis au goût du jour. La jupe stylo, cintrée à la taille, les pulls aux couleurs pastel et imprimés léopard sont au programme. Lauren Bacall, Betty Grable et Grace Kelly semblent hanter ces saisissants clichés. C'est comme si on y était; chaque pixels de chaque photos, transpirent l'insolence distinguée qui était celle des années 1950.
David Willis, alias Ski Beatz, Ski ou MC Will-Ski, est l’un des producteurs de Hip hop les plus côtés outre Atlantique. L’ancien membre d’Orgininal Flavor est l’un des rares producteurs, étant encore vacciné à la commercialisation, privilégiant ainsi la qualité à la quantité. Outre la production des premiers albums (Reasonable Doubt et In My Life Time Vol.1)de Jay Z paru respectivement en 1996 et 1997, David Willis collabore, par la suite, avec des nombreux artistes venant, exclusivement, du milieu hip-hop à l’image de Fat Joe, Mos Def, Curren$y, … et surtout du groupe Camp Lo, formé par Geechi Suede et Sonny Cheeba, où Ski est présent sur 4 de leurs 6 albums. Il s’agit cependant d’artistes pour la majorité inconnue du vieux continent pouvant, certainement, justifier l’anonymat du travail de Ski Beatz.
Longtemps dans l’ombre, Ski Beatz a décidé de se consacrer, en cette année 2010, sur un album solo. 24 Hour Karate School sortira le 7 septembre laissant cette fois-ci ses anciens collaborateurs lui rendre service, alors nul ne doute que l’album s’annonce comme un classique. L’un des premiers extraits de l’album intitulé Cream Of The Planet nous laisse déjà dans l’impatience totale.
Le visionnage de Cream Of The Planet, nous permet d’observé en noir et blanc toute la classe vocal et vestimentaire de Mos Def ainsi que la finesse du travail de David Willis. Alors n’oubliez pas, le 7 septembre 2010 sera l’avènement d’un nouveau classique, 24 Hour Karate School … Enjoy it !
Flinstone.
Les débuts de Ski Beatz avec Original Flavour - Here We Go (Pump It Up)
Qui a dit que tout se passait à Paris ? Sprightly Prosper Angel est là pour faire mentir ce préjugé. Cette marque issue de la seine et marne n'a rien a envier au grosses machines américaines telles que TI$A ou Trilly & Truly. Sprightly Prosper Angel se démarque des autres lignes de vêtements françaises par son inspiration profondément orientée vers les Etats-Unis.On lui annonce déjà des débuts prometteurs, de part et d'autres de l'atlantique,on parle de Prosper Angel. Et ce n'est pas pour rien que Tyga, l'étoile montante du rap californien leur a apporté son soutient. A n'en pas douter, la marque Sprighlty Prosper Angel a de beaux jours devant elle.
Décidément les Twinsmatic ont le vent en poupe. Non contents d'avoir sorti Greenroom, une mixtape acidulée digne des Neptunes - où ils donnaient un second souffle aux Rihanna et autres Drake - ils récidivent avec un nouvel opus dont voici un échantillon. Cette fois, c'est Kenna et son Say Goodbye To Love qui en prennent pour leur grade. Les beatmakers parisiens l'ont transformée en superbe ballade sulfureuse. L'instrumentale pop est une véritable invitation à planer. Le clip, lui, est réalisé tout en légèreté, sous le sceau de la séduction et l'héroïne nous envoûte du début à la fin par un jeu juste et sans fioritures. Les Twinsmatic ont frappé une fois de plus, une fois de plus dans le mille.
Décidément New-York met la gomme en ce moment, mais le groupe dont nous allons parlern'est pas né de la dernière pluie. Les Yeasayer remettent le couvert avec leur nouvel album Odd Blood. C'est l'occasion pour eux de tourner un clip un peu spécial. Le pitch : l'amour fou que voue une jeune femme à son animal de compagnie. Mais ce n'est pas une histoire banale de chien ou de chat. Cet l'animal est une créature difforme à faire pâlir Elephant Man, mais la pauvre bête est souffrante et c'est là que ça se corse. La chanson Madder Red est une jolie balade enjolivée d'une ritournelle entêtante. Et le clip a le mérite de tordre le cou aux codes de l'esthétique, en plus l'héroïne est jouée par Kristen Bell, la bien nommée, alors que demander de plus?
Les lunettes de soleil sont le sujet brûlant qui nous tiraille tous à un moment ou à un autre de nos vacances d'été. Certains vont opter pour les Aviator qui sentent le réchauffé, d'autres vont craquer pour le luxe nous snober tout l'été.
Mais Street Dandy'sva vous parler de lunettes d'un autre niveau; des nunettes pour être précis.Nunettes, c'est la touche de folie, le grain sel créatif qu'il manquait aux lunettes de soleil. Créée en 2007 par Kévin Reguera et ses comparses (Mstar design et Charly Marin), Nunettes mise sur l'originalité dès le début. En effet, les verres de leurs binocles solaires sont imprimés. Motifs acidulés, messages insolents; ils s'en donnent à cœur joie. Et le succès ne s'est pas fait attendre; Nunettes est maintenant la coqueluche de la scène électronique. LUX Polo, Eleven Paris, Trust The Buzz et même StereoPanda s'arrachent leur précieux modèles. Non content d'agiter la scène électronique,Nunettessévit aussi sur le monde de la nuit. Leurs modèles ont déjà séduit les établissements aussi prestigieux que le VIP Room ou le Nikki Beach de Miami.
Vous avez pu voir les modèles imprimés fleurir dans les rayons de Kiliwatch, Colletteou même chez Citadiumpour l'occasion de la Coupe de Monde. Le phénomène Nunettesbel et bienlancé où s'arrêtera t-il,on s'en fout; comme disent les américains "Sky Is The Limit". Alors en attendant courrez à Kiliwatch, Citadium, Collette ou CLVII acheter vos lunettes euh pardon vos Nunettes!
New-York, toujours New-York. La grande pomme nous en met encore plein la poire avec le nouveau groupe signé chez le label Warp Records, The Hundred In The Hands.
Jamie Friedman et Eleanore Everdell, deux tourtereaux de Brooklyn, ne se destinaient pas du tout à une carrière musicale. Tout est parti d'un virée à travers les Etats-Unis. Pendant leur trip, ils ont fait une cure de bon son : de De La Soul à The Cure en passant par Young Marble Giants. Et ils écrivirent ce qui sera leur premier EP, Dressed In Dresden. De retour au bercail, ils ont passé le reste de leurs vacances en studio à écrire et composer des bribes de leur premier album éponyme qui sortira en Septembre. Et puis Warpa fait le reste.
The Hundreds In The Handsest un ovni dans la sphère électro/rock car la basse est omniprésente et fait le gros du travail. Eleanore n'a plus qu'à poser sa voix envoûtante sur une instrumentale saupoudrée de sons synthétiques et le tour est joué. On peut dire que Warpa eu du flair sur ce coup-là. Voici un aperçu de leur talent dans le déroutant clip Pigeon. The Hundreds In The Handsont réussis à nous happer dans leur univers psychédélique teinté de pop, ce qui n'est pas pour nous déplaire.
Taz Arnold, la tête pensante du collectif SA-RA Creative Partners, s'est lancé dans la mode il y a peu; il faut croire que ça le démangeait. Avec sa marque TI$A, il laisse son imagination et sa fascination pour la haute-couture prendre forme. Et ça rend plutôt bien dans cette vidéo intitulée "L.A radne$$ The Look Book" où il fait s'affronter le luxe et le streetwear. Pour l'occasion le rappeur Big Sean s'est laissé prendre au jeu. TI$A, comme si on y était.
Depuis la sortie du nouvel album de Gorillaz, Damon Albarn,le fondateur du groupe et Jamie Hewlett (le créateur des personnages) n'ont cessé de mettre les petits plats dans les grands. Clips en 3D avec Bruce Willis en invité, concert phénoménal à Coachella. Et cette fois on a droit à un court métrage des plus impressionnant. Jamie Hewlett fait des étincelles en mariant sans problèmes l'image réelle, la 3D et le dessin animé. Il crée une réelle histoire autours de l'album Plastic Beachen gommant la frontière entre fiction et réalité. A une époque où les musiciens ont du mal à garder la tête hors de l'eau, Gorillaz se dore la pilule en faisant la planche au beau milieu de l'industrie du disque.
Y'a pas à dire, un bande de potes, c'est une deuxième famille. Le dj anglais Caspa nous rappelle les bons moments comme les mauvais dans son nouveau clip Love Never Dies(Back For The First Time). Le dj rosbeef nous avait habitué à des sons plus orientés dubstep, mais il faut croire qu'il s'est assagit pour l'occasion. Le rythme envoûtant se mêle à la voix cristalline de Mr Hudson (qui a collaboré avec Kanye West et Jay-Z). Voici donc un petit clip tout en légèreté pour commencer la semaine tranquillement.
Jean-Paul Goude est ce qu'on peut appeler un fils de pub, un grand manitou de l'image qui sévissait sur les corps et les visages, bien avant les montages sur photoshop. La mode, la publicité,la photographie... il n'a rien épargné.
Jean-Paul Goude est attiré par le mélange que ce soit de couleurs ou de cultures et par la démesure. Ses premiers méfaits, il les pratique sur le mannequin Grace Jones qui deviendra son égérie. Il produira la célèbre photographie où celle-ci exécute une figure humainement impossible à réaliser. Et c'est là que la magie Goude opère, il découpe là photo, allonge les membres et le tour est joué, le tout dans des décors pétillants. Jean-Paul Goude est aussi un pubard, il a notamment donné une nouvelle identité à Kodak, chamboulé les concepts plats de Chanel. Dans une de ses réclames, on peut voir Vanessa Paradis se balancer dans une cage dorée tel un innocent canari pour venter les mérites du parfum Coco Chanel.
Depuis 2001, il est le dirige les campagnes de pub des Galeries Lafayette. Laetitia Casta en homme, Frédérique Beigbeder en ingénu sexy, Antoine De Caune en matelot, c'est lui.
Il fut le symbole d'une publicité réfléchie,triomphante et désintéressée. Assurément quand on dit:" la pub,c'était mieux avant !", on pense à Jean-Paul Goude.
Twitter recrute et sait comment parvenir à ces fins. Cette fois, à la poubelle le message mou à la IBM, Le challenger du médias social veux vous faire comprendre que quelque soit votre poste vous allez vous marrer chez Twitter. La vidéo présente la firme sous forme de yearbook avec ses différents clubs (graphisme,escalade, jardinage etc). Cette campagne s'inspire de la scène culte du film Rushmore de Wes Anderson. Apple avait déjà mené des campagnes de recrutement pas mal , mais celui de Twitter nous donne vraiment envie d'envoyer notre maigre candidature.
On à tous déjà attendu parlé de Kanye West, que se soit part sa musique, ses goûts artistiques ou encore son égo surdimensionné. Depuis la sortie de son premier album Late Registration, en 2005, Kanye West est devenu un poids lourd du Hip-hop américain. Pas moins de 4 albums à son actif ainsi que de nombreuses production/collaboration avec le gratin du Hip-hop (Jay Z, Common, Talib Kweli, John Legend, Consequence, Alicia Keys, …). Un artiste engagé et pétri de talent reconnu par tout le milieu du Hip-hop et du monde de la musique.
La sortie de 808’s and Heartbreaket l’utilisation de l’auto-tune déclenche une véritable polémique auprès de ses fans et ses nombreuses frasques attirent les regards de tous. La fameuse série South Park lui consacre un épisode sur sa personnalité et Barack Obama ne pourra s’empêché de le traiter de « Jackass » à la fin d’une interview. Il est l’artiste qui, de nos jours, pourrait, sans aucun doute, représenté au mieux l’un des anciens slogans de Nike « Love Me or Hate Me ».
Mais cela ne s’arrête pas là, à l’approche de son nouvel album Good Ass Job, Kanye West joue la carte de la provocation. Attention, on ne vous parle pas d’une provocation « Gagaïenne » devenue un classique pour les pré pubères de nos jours. Passé par l’Academy Of Art de Chicago, Kanye West met de coté la provocation « Drugs, Sex, Alochol » et propose un clip sous forme d’un tableau qui attire déjà la controverse. Et comme chaque tableau, on ne peut que vous laissez seul juge de son œuvre …
Une petite publicité Nike bien fraîche, qui tire son origine du génial cerveau de Kanye.
Parfois les courts-métrages l'emportent sur les block busters. C'est le cas avec Your Lucky Day réalisé par Dan Brown. Ça part de quelque chose d'insignifiant comme un billet de loterie. Pas si anodin que ça le ticket puisqu'il déchaîne la violence autours de lui. C'est fin, c'est intelligent comme un Guy Ritchie,c'est sanglant et absurde comme un Tarantino. Un film bien pensé pour qui sait apprécier le bon cinoche.
Street Dandy's était à la boutique QHUIT pour l'interview de Dabaaz. Et ça s'est transformé en conversation à bâton rompu avec le Da, Jérôme QHUIT et Abs. (le producteur qui monte,qui monte). On a même pas vu le temps passer. Retour sur trois interviews pour le prix d'une.
On commence par toi Dabaaz, ton album, Moi, Ma gueule et ma propre personne, est sortit il y a maintenant trois ans, comment as-tu vécu cette première aventure solo ?
Dabaaz : J’ai beaucoup aimé car pour cette fois j’étais tout seul, c’était complètement différent de Triptik : je contrôlais vraiment tout concernant la construction de mon album. Par contre bien sûr, quand tu stresses ou que tu déprimes, c’est tout seul aussi. Mais dans l’ensemble, ça a été une expérience positive. J’ai rencontré Gero avec qui j’ai fait plusieurs shows en club, ce qui était nouveau pour moi. J’ai aussi élargi mon public ; j’ai d’ailleurs été agréablement surpris de voir des jeunes filles bien propres sur elles assister à mes concerts.
Ton album est très marqué par l’ego trip ; est-ce que cela te tente toujours actuellement ?
Dabaaz : Beaucoup moins maintenant, quand je suis sur un son je m’investis plus dans l’écriture. J’essaie même d’écrire avant même d’avoir l’instrumentale. Je m’oriente de plus en plus vers une écriture plus réfléchie, mais toujours fraîche.
Tu disais au moment de la sortie de Moi, ma gueule et ma propre personne que tu avais ressenti une certaine pression quand tu pensais aux personnes qui t’attendaient au tournant. La pression est-elle toujours aussi présente ?
Dabaaz : Non maintenant honnêtement je m’en fous. Aujourd’hui, c’est différent je n’en suis plus à mon coup d’essais, donc forcément, je suis plus posé.
Avec quel état d’esprit abordes-tu tes différents projets que ce soit en solo ou avec Triptik ?
Dabaaz : Je trouve ça très excitant. Il y aura des shows avec Triptik comme le dernier au Nouveau Casino,des soirées Poyz and Pirlz. Oui pour répondre à ta question, j’aborde ça de façon cool, sans prise de tête.
Justement, ce côté posé, pas snobinard pour deux sous qu’on retrouve chez Jérôme, Gero et compagnie, dénote avec celui d’autres artistes plus fermés. Comment tu expliques ça ?
Dabaaz : Je pense que c’est avant tout une histoire d’attitude que certains prennent, ça vient des débuts du gangsta rap en France : en tant que rappeur, il fallait « faire le méchant » pour éviter de s’afficher ; c’était la posture à avoir, maintenant ça s’est perdu. Pour ma part, ce n’est pas mon délire de snober les gens, je suis ouvert. J’aime voir mon public s’élargir, voir que de plus en plus de jeunes s’intéressent à ce que je fais. De plus, avec Internet, il n’y a plus vraiment de frontières alors même si au début être devant un écran toute la journée me rebutait, j’ai plaisir à rencontrer des personnes d’horizons divers.
Quels sont tes projets avec Poyz and Pirlz ?
Dabaaz : Je projette de faire des mini collections, les gens n’auront pas attendre 6 mois pour avoir une nouvelle collection.Je recherche aussi une qualité supérieure pour les nouveaux modèles. J’ai aussi envie de travailler sur des grosses pièces comme un teddy par exemple. L’ennui c’est que beaucoup de marques font des teddy’s. Il faut donc que je trouve l’élément qui rendra le teddy Poyz and Pirlz unique.
Pour finir quelles sont tes actualités ?
Dabaaz : Il y aura beaucoup de Poyz and Pirlz Party, on aimerait que ça se passe à chaque fois au Point Ephémère. Quelques dates avec Triptik, et des collections plus fournies pour Poyz and Pirlz. Et surtout la sortie du son et du clip ça fait un bail en collaboration avec Abs. dont on a diffusé le teaser il y a peu. C’est tout à fait différent de ce que j’ai fait auparavant et les samples d’ABS le rendent décalé par rapport à ce qui se fait en matière de rap français.Il ne manque plus que les scratchs de DJ Pone et on le lance.
"ce n’est pas mon délire de snober les gens, je suis ouvert. J’aime voir mon public s’élargir, voir que de plus en plus de jeunes s’intéressent à ce que je fais"
Je me tourne maintenant vers Jérôme QHUIT, comment t’est venue l’idée de QHUIT ?
Jérôme : J’étais encore à Assas lorsque j’ai rencontré Mook (qui s’occupe de la partie graphisme de la marque). Nous étions dans un bar, j’ai mis un « Q » à côté d’un « HUIT », ça m’a bien fait marrer. Et puis c’était parti. C’est aussi à cette époque que j’ai connu tous ceux qui font partie du projet comme les Svinkels par exemple.
Comment as-tu vécu les débuts ?
Jérôme : Au début j’ai galéré, je n’y connaissais absolument rien ! (rires).Il fallait trouver des partenaires, des usines. Ce qui a été dur aussi, c’était d’arriver avec une nouvelle marque à un moment où beaucoup de marques françaises se cassaient la figure. Mais bon, quand on est motivé, on surmonte ça facilement. Au départ, on imprimait sur des t-shirts fruits of the loom. Et puis la qualité a évolué avec le temps. Maintenant, même si les t-shirt sont notre fond de commerce, QHUIT a élargi ses collections.
Quels sont tes projets pour QHUIT ?
Jérôme : Eh bien comme tu vois, QHUIT aura bientôt son propre magasin. Et puis on veut améliorer la qualité des collections, on s’oriente vers les tissus importés du Japon notamment pour les jeans.
Quelles sont tes actualités pour les mois à venir ?
Jérôme : On aimerait faire des soirées QHUIT chaque mois, que ce soit à Paris ou en province car nous sommes rendu compte de l’engouement qu’il y avait lors de nos passages en province comme à Rennes par exemple. Une nouvelle collection va bientôt être présentée. Et puis on organise à la fin du mois d'août une mini tournée,les QHUIT PATIZZZ : le 24 à Vieux Boucau, le 25 à Anglet et le26 à Bayonne. Il y aura Gérard Baste, Gero, Drixxé... la tournée des grands ducs quoi!(rires)
On garde le meilleur pour la fin. Abs., une petite présentation pour se mettre en jambe ?
Abs. : Je suis DJ, scratcheur depuis maintenant 10 ans. Je suis aussi producteur : j’ai notamment travaillé avec Label Rouge, il y’a quelque années de ça. Je suis très attiré par le sampling à la Jay Dee, je fais du sampling à l’ancienne (rire). Après mes études en cinéma, je me suis aussi mis à la réalisation, il y a quelques temps maintenant, c’est mon côté touche à tout.
Quels sont tes projets en ce moment ?
Abs. : Eh bien comme l’a dit Dabaaz, on a travaillé sur le son ça fait un bail, moi à la production et lui aux lyrics. C’est un son frais, classe, plus nature que ce qu’on entend pour l’instant en rap français, c’est le sampling qui donne un effet différent. Avec Samuel Rixon. nous avons aussi réalisé le clip qui va avec. C’était cool, on a tourné avec un 5D, on a eu le même temps pendant chacun des jours du tournage. J’ai maintenant envie de faire encore de la réalisation, de laisser libre court à mes idées sans me soucier des codes du cinéma. Je projette de lancer mon blog et de sortir une mixtape incessamment sous peu. Je voudrais également produire un album avec mes instrumentales sur lesquelles poseront les artistes que j’aime bien. Et ce, toujours dans l’esprit samples chaleureux à l’ancienne.
